Chanteur populaire


Michel emmène avec lui Régis Talar et Jacques Revaux. Ils montent ensemble une maison de disques "Tréma" qui produit désormais les disques de Michel Sardou.

Le succès des "Bals Populaires" et "Et mourir de plaisir" le confortent dans la voie du chanteur populaire, et va produire l'étincelle qui va lui permettre d'accéder enfin au succès.

Il fait son premier Olympia en lever de rideau d'Enrico Macias en Février 1970.

Vient ensuite son premier passage à l'Olympia en tant que vedette, puis la sortie d'un premier enregistrement public intitulé "Olympia 71".

Les deux années qui suivront sont riches en succès déterminants pour sa carrière.
Le duo Revaux-Sardou poursuit sa course des hit-parades avec "J'habite en France" , "Le rire du sergent", "Le surveillant général", "La maladie d'amour".

Ses chansons racontent des tranches de vie où l'on peut sentir les convictions profondes de l'artiste, ce qui l'expose particulièrement à la critique comme "Les Villes de solitude", et "Les vieux mariés" qui font vivement réagir les féministes.

Cela n'empêche pas Sardou de rester en tête des artistes français les plus appréciés du public, et de produire des spectacles : Olympia en janvier 1974 et décembre 1975, tournées en France et au Canada. Cela ne l'empêche pas non plus de sortir des disques dont le célèbre "Le France", chanson qui évoque la splendeur passée du paquebot de luxe et son abandon dans le port de Saint-Nazaire

En 1976 sort le titre "Je suis pour". Le texte tombe dans un contexte difficile qui vaut à Michel les foudres de la presse, ses tournées sont chahutées sa tournée est régulièrement perturbée.

Après ces années difficiles, l'artiste procède à un incontestable retour sur lui-même : retour sur son enfance avec "En chantant", évocation de son père avec la reprise du succès "Aujourd'hui peut-être", ou remémoration de sa rupture avec ses parents avec "Je vole".

Avec le profit de ces éditions, Michel décide de donner leurs chances à de nouveaux talents et fonde sa propre maison de disques "Eagle Record". Puis en 1976, Michel décide de créer son propre journal "M.S.Magazine".

Au début des années 1980, paraît la chanson "Les Lacs du Connemara", invitation au voyage en terre d'Irlande ou "Afrique adieu". en 1982. il expose à nouveau ses convictions personnelles avec "Vladimir Ilitch", réquisitoire contre le régime communiste, ou en 1984, "La Débandade" écrite avec Pierre Delanoë et "Les deux écoles", prise de position radicale pour l'école privée, qui provoque à nouveau une vive polémique.

Cependant, il continue de se produire sur scène lors de tournées et de passages répétés au Palais des Congrès à Paris en 1983 et 1985 et débute au cinéma en 1983 dans "L'été de mes quinze ans"






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