LES BALS POPULAIRES
1970 (Vline Buggy, Michel Sardou, Jacques Revaux) Par Marie-Paule Belle

Lorsque sortent "Les Bals populaires" au printemps 1970,
les programmateurs apprécient tellement le virage que Michel Sardou vient de prendre qu’on parle de lui comme du nouveau Claude François. Le disque se vend à
un demi-million d’exemplaires en quelques mois, et "Les bals populaires" vont même lui valoir le Grand prix
de la Sacem en 1971.

ET MOURIR DE PLAISIR
1970 (Vline Buggy, Michel Sardou, Jacques Revaux) par Gérard Berliner

Après des années à chercher le succès chez Barclay, Michel Sardou signe chez Trema. Peu après ce changement, il obtient non pas un, mais deux triomphes sur un même 45 tours : "Et mourir de plaisir"/"Les bals populaires" tous deux ont été réalisés grâce à Vline Buggy.

J’HABITE EN FRANCE
1970 (Vline Buggy, Michel Sardou, Jacques Revaux)
par Vincent Boutry

Grâce à cette chanson, Michel Sardou se voit décerner en 1971 le Prix de l’académie Charles Cros, qu’il reçoit
des mains du ministre de l’Economie et des Finances, Valéry Giscard-d’Estaing.

LA MALADIE D’AMOUR
1973 (Yves Dessca, Michel Sardou, Jacques Revaux)
Par Michèle Torr

Avec "La maladie d’amour", Michel Sardou franchit un cap dans la célébrité. La chanson séduit la France durant
tout l’été 1973, et reste 14 semaines en tête de tous les hit-parades, soit plus de trois mois. Pour la mélodie,
Jacques Revaux s’est inspiré d’un thème classique, le Canon de Pachelbel, déjà utilisé par le groupe Procol Harum pour "Rain an Tears".

LES VILLES DE SOLITUDE
1974 (Pierre Delanoê, Michel Sardou, Jacques Revaux)
par C. Jérome

Quand ils n’écrivent pas une ligne chacun leur tour, Micel Sardou et Pierre Delanoë se repassent volontiers les ébauches
sur lesquelles ils butent. C’est le cas de cette chanson, entamée par Delanoë terminée par Michel Sardou.

LES VIEUX MARIES
1978 (Pierre Delanoê, Michel Sardou, Jacques Revaux)
par Richard Anthony

Les faits divers que l’on peut lire chaque dans le journal sont une source d’inspiration pour Michel Sardou.
De l’école (« Le bac G ») à l’abandon du "France", il jette un regard très personnel sur l’actualité en général et la vie quotidienne.

LE FRANCE
1976 (Pierre Delanoê, Ms, Jacques Revaux)
par Gérard Lenorman

Le succès considérable de la chanson de Michel Sardou (un demi million de disques en 10 jours) a contribué à polariser
l’attention du grand public sur le sort du plus prestigieux paquebot français, relégué depuis 1974 sur le "quai de l’oubli"
dans le port du Havre au terme d’une partie de bras de fer qui a opposé les syndicats à la Compagnie générale transatlantique.

JE VAIS T’AIMER
1978 (Gilles Thibaut, Jacques Revaux, Michel Sardou)
par Dave

Après avoir écrit "Que je t’aime" pour Johnny Hallyday en 1969, Gilles Thibaut récidive neuf ans plus tard pour
Michel Sardou qui obtient avec cette chanson le tube de l’été 1978.

EN CHANTANT
1978 (Pierre Delanoê, Michel Sardou, Toto Cutugno)
par Nicolas Peyrac

Après avoir connu en 1977 une année mouvementée suite à la sortie de "Je suis pour", Michel Sardou prend une année
sabbatique pour revenir avec un répertoire moins polémique. Pour autant, il n’a pas baissé les bras face à ses détracteurs.
Au détour de ce refrain d’apparence légère, il chante : "Et c’est tellement plus mignon, de se faire traiter de con, en chanson !".

LA JAVA DE BROADWAY
1978 Pierre Delanoê, Michel Sardou, Jacques Revaux)
par Stone et Charden

Parallèlement à un répertoire plus sérieux, Michel Sardou et son complice Pierre Delanoë savent également travailler
ensemble dans un registre plus léger. Les deux auteurs s’amusent à décrire New York comme s’il s’agissait d’un faubourg parisien.

LES LACS DU CONNEMARA
1981 (Pierre Delanoê, Michel Sardou, Jacques Revaux)
par Herbert Léonard

En 1981, Michel Sardou fait un triomphe sur la scène du Palais des Congrès à Paris. Au programme, une nouvelle
chanson "Les lacs du Connemara". Certains puristes diront qu’il n’a jamais mis les pieds là-bas, mais le privilège du poète
n’est-il pas de pouvoir évoquer ce qu’il imagine ?

CHANTEUR DE JAZZ
1983 (Jean-Loup Dabadie, Michel Sardou, Jean-Pierre Bourtayre, Jacques Revaux)
par Murray Head

Même s’il prétend être imperméable aux styles des autres, Michel Sardou ne se prive pas de certains apports extérieurs.
Le compositeur Jean-Pierre Bourtayre, avec lequel il commence à travailler en 1983, n’y est pas pour rien.



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